Interrogés par les journaistes du magazine "The Lawyer", les managing partners des grands cabinets, sans être radicalement optimistes, tiennent un discours uniformément confiant.

Bien sûr, tous envisagent une chute de leurs revenus pour cette année et celle qui vient, particulièrement en raison de la hausse des coûts, malgré le gel des salaires. Cependant, tous prédisent la reprise à moyen terme, ce qui suggère que la confiance des cabinets est supérieure à ce que les vagues de licenciements pouvaient laissent supposer.

"Il semble que nous ayons encore du chemin à faire avant de voir un retour à la normale du volume des transactions et, bien sûr, nous ignorons de quoi sera faite cette "normalité", a déclaré Ted Burke, qui dirige Freshfields ­Bruckhaus Deringer. "Mais il y a suffisamment de signes positifs pour suggérer que la fin du début est derrière nous".

A Paris comme à Londres, c'est l'étape suivante qu'on attend avec impatience : le début de la fin.